Annonciatrice de la mort et guide des âmes dans l’au-delà, la figure de l’Ankoù est aussi présente dans le monde entier et en particulier en Bretagne, terre de contes et de mythologies. Catherine Lefeuvre a écrit le texte en s’inspirant de l’Ankou breton, des psychopompes japonais, ainsi que du personnage d’Ogon Bat qui sied bien au clown Gramblanc par son côté extravagant. Comme tous les textes de Catherine Lefeuvre, la langue y est poétique et drôle, permettant d’interroger la modernité de notre relation à la mort. Cette création est l’occasion d’une collaboration avec le chanteur et musicien Erik Marchand, accompagné d’une formation musicale composée, entre autres, de Didier Durassier.
Erik Marchand, chant / Didier Durassier, binioù / Maela Le Badezet, harpe / Jean Lambert-Wild, clown blanc / Catherine Lefeuvre, texte
à Ploemeur, dans le Morbihan près de Lorient