L’historien de l’astrologie Wilhelm Knappich situe entre 1450 et 1650 l’âge d’or de l’astrologie, du tournant de la fin du Moyen Âge au début des temps modernes.
L’art de prévoir la destinée humaine grâce aux astres revient à la mode en Europe à un moment charnière de l’histoire des sciences, celui de l’abandon progressif du système géocentrique au profit du système héliocentrique de Nicolas Copernic (1473-1543), qui met en évidence que le monde ne s’organise pas autour de la Terre centrale et immobile mais autour du Soleil.
L’influence des étoiles sur la société européenne est alors omniprésente, de la médecine à l’agriculture, en passant par la politique, la prophétie ou l’histoire.
L’estampe, par ses capacités de diffusion inégalées, se révèle le médium idéal pour rendre compte de l’état des connaissances sur tous les domaines sociétaux touchés par le phénomène.
Le musée des Beaux-Arts puise dans son fonds d’art graphique pour proposer une sélection d’œuvres gravées des grands maîtres de la Renaissance : Albrecht Dürer (1471-1528, Nuremberg),
Hendrick Goltzius (1558, Brüggen – 1617, Haarlem), Maarten van Heemskerck (1498, Heemskerk – 1574, Haarlem).
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