Lepar Alain Charron, Conservateur en chef du patrimoine au Musée départemental Arles antique, chercheur associé au CNRS à Montpellier.
S’il y a un pays où les animaux paraissent associés plus qu’ailleurs à toutes les étapes de la civilisation, c’est bien l’Égypte de l’Antiquité. Des bêtes sont figurées dans les tombeaux, accompagnant le défunt pour son dernier voyage et elles servent dans l’écriture hiéroglyphique. Le plus surprenant est qu’elles représentent nombre de divinités. Thot apparaît ainsi sous les traits d’un babouin ou d’un ibis, Horus sous ceux d’un faucon, Sobek d’un crocodile, Bastet d’un chat ou encore Khepri d’un scarabée.
La conférence va montrer comment ces animaux en sont venus à jouer un rôle, non pas comme divinités mais comme support des dieux et déesses. Sans avoir été zoolâtres, les Égyptiens ont fini par façonner des millions de momies afin de les offrir à leurs dieux, espérant en retour une longue vie ou une vie heureuse.
Certains animaux ont néanmoins connu un rôle plus important devenant des intermédiaires entre un dieu et les hommes. C’est ainsi que le taureau Apis a bénéficié d’un traitement digne de celui d’un roi notamment lors de ses funérailles.
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