Un cycle de conférences se penche sur la situation actuelle des sociétés autochtones face aux effets de l’anthropocène. Cette séance inaugurale accueille l’anthropologue Philippe Descola, qui a développé une anthropologie des relations entre humains et non-humains.
Dans bien des parties du monde l’usage d’un territoire est dépendant d’une foule de non-humains dotés d’une puissance d’agir autonome et avec lesquels les humains doivent composer – divinités, esprits, génies, ancêtres, montagnes, animaux, météores.
Le rapport politique à la terre y diffère de celui qui nous est familier, soit parce que les non-humains sont des agents sociaux à l’intérieur d’un collectif englobant, soit parce qu’ils sont vus comme des sujets agissant dans leurs propres collectifs. Des exemples à méditer pour un traitement de la Terre moins destructeur et moins anthropocentré.
Par Philippe Descola, anthropologue, professeur émérite au Collège de France, titulaire de la chaire Anthropologie de la nature, de 2000 à 2019. Il a effectué un long travail de terrain, avec l’anthropologue Anne-Christine Taylor, en Amazonie équatorienne auprès des Achuar
Entrée gratuite – Réservation conseillée
Il est recommandé de se présenter en avance (jusqu’à 20 minutes avant la manifestation)
Voir le site de la BNF
Accès : François-Mitterrand – Petit auditorium
Entrée Est face à la rue Émile Durkheim